Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives
- L’honorable Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, a annoncé un investissement de 6 millions de dollars par l’entremise des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et de la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (SCDAS) afin d’élargir et d’accroître l’impact de l’Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives (ICRIS). Ce nouveau financement comprend 4 millions de dollars pour la création d’un Centre de coordination du réseau et 2 millions de dollars pour le développement d’une plateforme d’engagement autochtone qui travaillera en collaboration à travers le réseau de recherche.
- Le Dr David Hodgins, de l’Université de Calgary, dirigera le Centre de coordination du réseau ICRIS. Lui et son équipe établiront quatre plateformes principales, notamment une dédiée à la co-création de produits et d’activités de mobilisation des connaissances avec les parties prenantes et les partenaires. Une autre plateforme sera axée sur la formation et le renforcement des capacités, incluant des stages de recherche, des bourses d’études et des opportunités de mentorat pour les chercheurs en début de carrière et les universitaires autochtones à travers l’ensemble des nœuds du réseau. Le Centre de coordination du réseau facilitera également une plateforme de soutien aux essais cliniques et aux projets de recherche, favorisant ainsi le partage des données. Enfin, une quatrième plateforme sera dédiée à la création de processus et d’outils pour l’élaboration de lignes directrices et de documents de bonnes pratiques.
- Le Dr Robert Henry, de l’Université de la Saskatchewan, dirigera le développement de la plateforme d’engagement autochtone d’ICRIS. En adoptant des approches fondées sur les distinctions et dirigées par les communautés, le Dr Henry et son équipe renforceront et accroîtront l’implication autochtone dans les nœuds régionaux d’ICRIS. Leur travail consistera à conseiller le Centre de coordination du réseau sur les priorités de recherche autochtone, à améliorer l’engagement des Autochtones à tous les niveaux et à soutenir ICRIS dans l’amélioration de la santé et du bien-être des Autochtones grâce à des initiatives menées par ces derniers. Cette plateforme reposera sur cinq piliers fondamentaux : la traduction et la mobilisation des connaissances, la formation des étudiants autochtones, la définition des priorités de recherche autochtones en collaboration avec les communautés, l’amélioration des méthodologies autochtones au sein d’ICRIS et le développement d’un cadre d’évaluation autochtone.
- Communiqués de presse
- https://www.canada.ca/en/institutes-health-research/news/2024/06/government-of-canada-invests-in-national-coordination-and-indigenous-led-research-on-effective-substance-use-interventions.html
- https://www.canada.ca/fr/instituts-recherche-sante/nouvelles/2024/06/le-gouvernement-du-canada-investit-dans-un-centre-de-coordination-national-et-une-plateforme-de-mobilisation-des-autochtones-pour-la-recherche-sur-.html
- X/Twitter
- Communiqués de presse
- L’ICRIS est heureuse de vous informer des changements suivants concernant son appellation :
- Anglais : Canadian Research Initiative in Substance Matters
- Français : Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives
Le terme « misuse » (abus) figurant dans le nom initial était source de controverse depuis un certain temps, et plusieurs membres du réseau avaient demandé son retrait. Afin de préserver l’acronyme CRISM tout en adoptant une terminologie plus exacte et inclusive, « Matters » a remplacé « Misuse » dans la version anglaise. La version française a nécessité deux modifications, entraînant une évolution de l’acronyme de ICRAS à ICRIS.
Nous vous remercions pour votre soutien dans cette transition.
L’ICRIS est un réseau national réunissant des chercheurs, des prestataires de services, des décideurs politiques ainsi que des personnes ayant une expérience vécue de la consommation de substances. L’objectif principal de l’ICRIS est de traduire les interventions fondées sur des données probantes en pratiques cliniques, en initiatives communautaires de prévention, en mesures de réduction des méfaits et en changements au sein du système de santé. L’intention est de favoriser la création de programmes et de services d’intervention plus efficaces, personnalisés et adaptés aux besoins des individus.
Les troubles liés à l’usage de substances constituent des enjeux de santé urgents et complexes. Pour être efficaces, les interventions doivent reposer sur des approches fondées sur des données probantes, une compréhension des facteurs biologiques, psychosociaux et sociaux, ainsi qu’une prise en compte de l’impact majeur des contextes culturels, sociétaux et politiques. Bien que de nombreuses modalités d’intervention soient reconnues pour leurs excellents résultats, elles demeurent sous-utilisées à grande échelle.
Afin de combler ces lacunes en matière de transfert et de mise en œuvre des connaissances, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), par l’entremise de leur Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (INSMT), ont créé l’Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives (ICRIS), auparavant connue sous le nom d’Initiative canadienne de recherche sur le mésusage des substances (ICRAS). ICRIS a été conçu pour faciliter la communication et la collaboration entre les divers acteurs du domaine des dépendances, incluant les prestataires de services, les chercheurs, les décideurs politiques, les patients et les personnes qui consomment des substances.
ICRIS est un réseau structuré autour de cinq équipes régionales (appelées « pôles »), situées en Colombie-Britannique, dans les Prairies, en Ontario, au Québec et dans la région de l’Atlantique.
