Traduction de la substance Utiliser la recherche dans Pratique et politique

Le CRISM est un réseau national de chercheurs, de fournisseurs de services, de décideurs politiques et de personnes ayant une expérience vécue de la consommation de substances. Son objectif principal est de traduire les interventions fondées sur des données probantes en pratique clinique, prévention communautaire, réduction des méfaits et améliorations du système de santé. L’objectif est de soutenir la création de programmes et services plus efficaces, personnalisés et adoptables.

Les troubles liés à l’usage de substances sont des enjeux de santé urgents et complexes. Des interventions efficaces nécessitent des approches fondées sur des preuves, une compréhension des facteurs biologiques, psychosociaux et sociaux, ainsi qu’une reconnaissance de l’influence des contextes culturels, sociétaux et politiques. Bien que de nombreuses modalités d’intervention aient donné des résultats avérés, elles ne sont pas encore largement mises en œuvre.

Pour combler ces lacunes en matière de traduction et de mise en œuvre, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), par l’entremise de leur Institut des neurosciences, de la santé mentale et de la toxicomanie (ENMHA), ont développé l’Initiative canadienne de recherche sur les questions de substance (CRISM) (anciennement connue sous le nom d’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances). CRISM a été conçu pour faciliter la communication et la collaboration entre les piliers des fournisseurs de services en toxicomanie, des chercheurs, des décideurs politiques, des patients et des personnes consommant des substances. CRISM est un réseau composé de cinq équipes régionales (appelées Nodes), situées en Colombie-Britannique, dans les Prairies, en Ontario, au Québec et dans la région de l’Atlantique.

Fournir des preuves pour appuyer l’amélioration des services de prévention et de traitement concernant la consommation de substances aux décideurs et fournisseurs de services

Identifier et/ou développer les interventions cliniques et communautaires les plus appropriées pour les troubles liés à l’usage de substances

Soutenir l’amélioration de la qualité de vie des Canadiens vivant avec une consommation de substances

Nouveau financement pour la recherche autochtone
L’honorable Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associé de la Santé, a annoncé un investissement de 6 millions de dollars par l’entremise des Instituts canadiens de recherche en santé (IRMC) et de la Stratégie canadienne sur les drogues et substances (CDSS) afin d’élargir et de renforcer l’Initiative canadienne de recherche sur les questions de substance (CRISM).

Ce financement comprend 4 millions de dollars pour établir un Centre de coordination du réseau et 2 millions pour développer une plateforme d’engagement autochtone, qui collaborera à travers le réseau de recherche.
Le Dr David Hodgins (Université de Calgary) dirigera le Centre de coordination du réseau CRISM.
Le Dr Hodgins et son équipe établiront quatre plateformes principales. L’un d’eux co-créera des produits et activités de mobilisation des connaissances avec les parties prenantes et partenaires. Un autre se concentrera sur la formation et le renforcement des capacités, offrant des stages en recherche, des bourses et des occasions de mentorat pour les chercheurs en début de carrière et les chercheurs autochtones dans tous les nœuds du réseau. Le Centre de coordination du réseau accueillera également une plateforme de soutien aux essais et aux projets pour faciliter les essais cliniques, les études de recherche et le partage de données. Enfin, une plateforme développera des processus et des outils pour produire des lignes directrices et des documents de meilleures pratiques.
Le Dr Robert Henry (Université de la Saskatchewan) dirigera le développement de la plateforme d’engagement autochtone du CRISM
En utilisant des approches basées sur les distinctions et menées par la communauté, le Dr Henry et son équipe renforceront l’implication autochtone dans les nœuds régionaux du CRISM. Ils conseilleront le Centre de coordination du réseau sur les priorités de recherche autochtone, renforceront l’engagement autochtone à tous les niveaux et soutiendront CRISM dans l’amélioration de la santé et du bien-être autochtones grâce à des efforts menés par les Autochtones. La plateforme se concentrera sur cinq piliers fondamentaux : la traduction et la mobilisation des connaissances; la formation des étudiants autochtones; le développement des priorités de recherche autochtone avec des partenaires communautaires; améliorer les méthodologies autochtones au sein du CRISM; et la création d’un cadre d’évaluation autochtone.
À propos
CRISM est heureux de vous informer des changements suivants à son nom :
Anglais : Canadian Research initiative in substance Matters

Français : Initiative canadienne de recherche sur les impacts des substances psychoactives

Le terme « Mauvaise utilisation » dans le nom fait l’objet de controverses depuis un certain temps, les membres des nœuds appelant à le changer. Pour conserver l’acronyme CRISM et l’image de marque, « Matters » remplace l’usage abusif, car il est plus fidèle à la portée et à l’ampleur du consortium. Le français a nécessité deux changements, modifiant ainsi l’acronyme d’ICRAS à ICRIS. Merci de soutenir ce changement.

Sujet

Dépénalisation

Réduction des méfaits

Application de la loi/incarcération

Traitement par agoniste des opioïdes

Surveillance des prescriptions

Vérifié par ExactMetrics